Histoire des
peuples
amérindiens
Quels futurs?
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Maintien
de la culture
Depuis
plusieurs décennies et même depuis un siècle,
une nette tendance à l'américanisation traverse les
tribus indiennes. Il est fini le temps où celles-ci
voyaient leurs membres vivre dans des tipis
ou des huttes, il est fini le temps ou les grands chasseurs des
plaines chevauchait des purs sang pour le chasser le bison dont le
groupe avait besoin. Aujourd'hui, le natif américain vit
dans une maison ou un appartement comme tout les "autres
américains" il conduit une Ford pour aller à
l'usine ou pour les plus privilégiés au
bureau.
Malgré tout cela, malgré
la fin des très anciennes pratiques culturelles, malgré
l'américanisation du mode de vie indien, on ne peut voir
dans les premiers arrivants que comme des pâles copies
d'américains moyens. Ils sont différents.
Qui
sommes nous ? Quoi que nous fassions, quel que soit nos actes,
quel que soit notre entourage, nous ne pourrons jamais être
nous même. Nous ne sommes pas qu’un existence, nous
sommes un passé, un présent et un futur ou
l’Histoire, le quotidien et l’avenir. Nous existons
parce que d’autres ont exister avant nous, nous sommes
porteurs de la mémoire de nos ancêtres et nous
transmettons notre savoir et notre vécu à nos
descendants. Depuis toujours certains indiens avaient compris
cette vue philosophique de la vie et avaient tentés tant
bien que mal de le transmettre à d’autres.
Le
maintien de la culture des peuples premiers est en chaque jour :
célébration de pow-wow, art indien, rites
chamaniques,...Pourtant il est vrai que la situation générale
des tribus amérindiennes ( si l'on excepte certaines devenu
plutôt riches, et que l'on traitera dans l'un des dossiers)
étant si désastreuse qu'il parait évident que
ce mouvement doit perdurer pour permettre une tentative
d'équilibre des choses.
Plusieurs
dimensions s'offrent à ce maintien de la culture indienne
diversifié et multidimensionnelle. Nous allons tenter de
les traitées séparément et brièvement.
Ainsi parmi, ce retour des pratiques culturelles ancestrales nous
retrouvons trois dimensions :
- les pow-wow, grandes
cérémonies réunissant des membres des tribus
autour de festivités culturelles et sociales (elles surtout
célébrées chez les Navajos)
- l’art
qui permet de s’exprimer sans stéréotype en
mélangeant parfois moderne et traditionnel, il reflète
la façon de vivre des natifs américains. Il se
subdivise lui aussi en plusieurs dimensions : le tissage, la
peinture, la joaillerie et la musique (la joaillerie et le tissage
peuvent être regroupés au parmi les arts
traditionnels)
- la religion, qui reste toujours un moteur
culturel clé dans une civilisation
Nous pouvons
abandonner le sujet de la religion car il n'est que le reflet d'un
simple syncrétisme culturel un fusion entre les normes et
les valeurs. Toutefois en ce qui concerne les pow-wow ou les
grandes cérémonies nous pouvons l'élargir à
toute les cérémonies culturelle comme la cérémonie
du soleil ou les célébrations funéraires (et
donc religieuses).
Donc première
dimension les cérémonies:
"Cette
peinture de Catlin représente la cérémonie de
l'Oklahoma des Indiens naudus, appelée parfois la "danse
du soleil". C'était l'occasion de consacrer les jeunes
gens pubères par une épreuve de virilité. La
danse durait quatre jours. Le premier jour les participants
marchent autour de la hutte, en imitant la course du soleil. Le
second jour, les danseurs soufflent dans des os d'aigles,
symbolisant l'oiseau sacré, maître de la pluie. Lors
des derniers jours, les danseurs se font enfoncer dans la peau de
la poitrine ou du dos des bâtonnets auxquels
on attache des lanières de cuir reliées au poteau
central. Les participants doivent alors tournoyer jusqu'à
ce que la peau éclate. certains se font hisser par des
bâtonnets au milieu de la loge avec des crânes de
bisons suspendus aux jambes." (La Terre
des Peaux-Rouges, Découvertes Gallimard, Philippe Jacquin).
Une
autre cérémonie importante existe toujours à
l'heure actuelle: le Pow-Wow.
Le Pow-Wow est
un rassemblement indien qui permet de se retrouver soit par tribu
soit par clan et un grand Pow-Wow peut même réunir
plusieurs tribus. Cette réunion est à la fois utile
pour monter l'éclat de la culture indienne aux touristes
mais aussi d'offrir chaque amérindiens l'occasion de
renouer avec ses racines, de retrouver
un temps les siens. Car nous l'avons dit le plus souvent ils sont
soient perdus dans les grandes villes soit désoeuvrés
dans les réserves (sauf celles qui ont réussies bien
sûr). Alors pour un temps retrouver l'environnement de ses
ancêtres, retrouver sa culture est toujours bon pour tout le
monde. Et puis les Pow-Wow sont aussi une colossale
moyen de communication et de création culturelle. Comme des
atomes l'ensemble de ces personnes réunies offrent une
effervescence d'idées et de concepts. Et au final ils
apportent bien sûr un lieu d'amusement et de fêtes à
tout les amérindiens ou ceux qui cherchent à
vraiment les découvrir.
Dans
l'art il est indéniable que l'expression artistique des
natifs a été totalement oubliée par
l'histoire. Et oui c'est le paradoxe des peuples non écrits,
alors que leur culture est sûrement extrêmement
enrichissante ou oublie souvent ses caractéristiques.
Pour une fois on peut se fier à
l'image d'Épinal de l'art
amérindien. Il est en effet plus tourné vers la
terre et vers l'art primitif. C'est le tissage et surtout la
peinture sur sable qui utilise la technique du sable coloré
projeté par la bouche souvent comme le faisait les artistes
de la préhistoire.
Il faut aussi ne pas oublier la joaillerie
amérindienne. Cet art raffiné et travaillé utilise
jade, or, tissus et pierres précieuses. Souvent la joaillerie
rejoint la religion car les objets fabriqués sont des ornements
sacrés ou religieux.
Mais ceci est
l'art originel amérindien. En effet
aujourd'hui il offre une diversité incroyable
usant de tout les moyens d'expression : peinture, musique,
sculpture, ou littérature. Des Indegenous rappeurs natifs
ou du Picasso indien R.G Goreman l'ensemble de la palette de l'art
amérindien est dense.
Enfin
étudions aussi la religion. C'était aussi le cas
auparavant en Europe, la religion fut longtemps un facteur de
socialisation et donc d'émergence d'une culture commune.
Chez les amérindiens surtout ceux
d'Amérique du nord, peu des
anciens rites ont réussis à se maintenir. La
religion actuelle est plus issue d'un syncrétisme entre
christianisme missionnaire et croyance dans les animaux totémiques
ancestraux. Les prêtres et les les chamans
se confondent donc de plus en plus et c'est chez les haïdas
de la Nouvelle Caroline dans le sud-ouest du Canada que l'on peut
constater un tel état des lieux.
Ainsi
loin d'avoir été entièrement dissoute dans le
grand marasme à l'américaine la culture amérindienne
revit sous de nouvelles formes. Mais il faut le connaître
face au grand géant elle reste résiduelle et
menacée.
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